Texte écrit il y a quelques temps, année même
Etre une âme perdue
Dans un monde presque inconnu
Errant au milieu de cette grande avenue
Celle de la vie, ou l’on est parfois bien nu
Dans un
moment de désespoir toucher le fond
Ne plus avoir aucun repère et se perdre en soi même
Quand tout en nous n’est que désordre le plus profond
Se dire alors que plus jamais nous ne pourrons dire « je t’aime »
Etre
dans l’attente de celui qui nous faisait frémir
Ne pas être consciente qu’il ne faisait que très peu nous donner
Avoir l’espoir malsain de le revoir et tout faire pour y parvenir
Et se traîner plus bas que terre pour que les erreurs que l’on a
pas faites, il puisse nous les pardonner
Etre
fermée à ce que peuvent nous dire les gens proches
Refuser leurs propos dont l’objectivité va à l’encontre de ce que
l’on veut entendre
Avoir presque la sensation que ce qu’ils nous disent n’est que
reproches
Et se sentir profondément seule, comme si personne ne pouvait
comprendre
La
souffrance est un mal profond qu’il est difficile de maîtriser
Elle nous fait perdre toute clairvoyance et tout raisonnement
La douleur qu’elle génère nous donne la sensation de ne plus
exister
Et quand les plaies sont enfin pansées on se dit que, peut être,
on pourra aimer encore passionnément.